nos trois cerveaux, nos trois états du Moi, et l'influence du stress sur notre santé

Nos 3 cerveaux …

Tout le monde pense que nous avons 2 cerveaux. Le droit qui serait plus responsable de l’émotionnel et le gauche de la logique chez les droitiers.

En fait, nous possédons trois cerveaux qui se sont développés de la profondeur vers la superficie comme cela est représenté sur l’illustration de mon ami Samuel Bernard.

Le premier s’appelle le limbique. Tout d’abord, nous avons été des reptiles, et nous avions plusieurs petits amas de neurones (cellules nerveuses) répartis dans le corps et que nous avons conservés sous la forme de noyaux dans notre cerveau actuel. Ils s’appellent, thalamus, hippocampes, corps genouillés etc…

Ce qui importe, c’est qu’ils sont responsables des fonctions basiques de la vie qui sont au nombre de trois :

-          Le comportement de consommation, pour chasser et chercher la nourriture.

-          Le comportement de conservation, pour le maintien de l’espèce et la copulation.

Une émotion assez basique est rattachée à ces deux démarches, c’est le plaisir, comme celui d’une boisson fraiche après une longue marche par exemple.

-          L’instinct de survie, pour ne pas être dévoré en cherchant de la nourriture ou en copulant.

L’émotion qui lui est rattachée est la peur.

Les deux autres cerveaux, apparus plus tard, sont le mammalien, lié au comportement parental, et le cortex, qui est seulement analytique, mais nous reparlerons d’eux plus tard.

Vous avez peut-être remarqué que dans la plupart des techniques comportementales, il y a trois états du Moi. En psychanalyse, le Ça, le Surmoi et le Moi, et en analyse transactionnelle le Parent, l’Adulte, et l’Enfant. C’est étrange n’est-ce -pas ?

Là où c’est intéressant, c’est quand on essaie de raccrocher les wagons de la santé et des différentes situations de stress que nous connaissons.

Ainsi, quand nous avons appris l’existence de la COVID 19 et que notre vie a changé, l’instinct de survie et notre cerveau limbique nous ont guidé, et certains ont adopté avec une tempérance plus ou moins importante un comportement de consommation et ont pris des kilos, ou ont voulu dévorer leurs proches (violence), et d’autres ont transformé leurs peurs en angoisses.

Quand nous avons pu sortir, personne n’était préparé, et certains consommateurs sont devenus des conquérants qui bouffe l’espace des autres en se postant à 30 cms du voisin, et d’autres plus craintifs voulaient une distance beaucoup plus importante.

Le résultat fut la montée de stress chez nombre d’entre nous, avec des poussées de production d’adrénaline, et comme je l’ai expliqué, création de désordres viscéraux, vertébraux et autres pathologies plus conséquentes… C’est ce que je détaille entre autres dans mon livre.