Yannick Guebel
Votre ostéopathe à DUNKERQUE

"Corps, Esprit, revivre l'unité"

Horaires

Lun - Jeu : 08:00 - 12:00, 13:30 - 20:00
Ven : 08:00 - 12:00
Sam : 08:00 - 13:00

Menu
Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Le cortex, là où l'humanité prend naissance, la où les concepts se forgent, Yannic GEBEL

Le cortex, là où l'humanité prend naissance, la où les concepts se forgent, Yannic GEBEL

Le 19 septembre 2021
Le cortex, là où l'humanité prend naissance, la où les concepts se forgent, Yannic GEBEL
Le cortex est la zone du cerveau qui marque l'humanité, et la liberté. Un oiseau enfermé dans une cage ne contenant que de la viande se laissera mourir de fin, car il est régi surtout par ses instincts. L'homme s'adaptera, grâce à son cortex!

Extrait de Conscientiser l'inconscient, qui sera publié le 15 octobre probablemant, chapitre traitant du cortex.

Les informations périphériques sensitives, motrices ou sensorielles parviennent dans une région spécifique, puis sont analysées par comparaison, mémorisées, dans les mémoires à courts ou longs termes puis classées selon leurs importances ou nouveautés. Je ne vais pas revenir dessus, ce qui va nous intéresser ici, ce sont les concepts et expériences tirés de notre vécu, qu’ils soient sensitifs ou moteurs.

Cette partie est délicate, peut-être ne va-t-elle pas intéresser tout le monde. Elle tient autant de la science que de la philosophie. Elle va s’adresser particulièrement aux scientifiques, aux artistes, aux créatifs, ou tout simplement aux curieux ; bref à tous ceux qui ont un rapport avec le temps marqué par la temporalité des choses et particulièrement de la nôtre. Autant dire, elle aborde la thématique de la mort. Les personnes précédemment citées y sont particulièrement confrontées, simplement par le fait que la réalisation d’une œuvre ou d’une étude est complètement assujettie à elle, et qu’ils en ont conscience. Cependant, je vous conseille de ne pas shunter cette partie, qui reste initiatique. Prendre connaissance du temps, c’est réaliser que la vie se divise en trois parties, la jeunesse, synonyme d’éternité, l’âge adulte, où l’on perçoit le temps qui passe, et l’âge mature, où l’on a la lucidité de comprendre que le temps qui passe, c’est le temps qui reste.

Nous allons nous pencher sur le cortex préfrontal, le plus sophistiqué et le plus complexe. Tout d’abord, les neurones qui le composent sont différents. En effet, en 1935, Carlyle Ferdinand JACOBSEN utilisa le terme de Préfrontal pour désigner la zone du frontal contenant une couche IV granulaire (avec des cellules étoilées et pyramidales) en opposition avec des aires motrices et prémotrices, agranulaires, contenant des cellules neuronales « classiques ».

Avec cet apport, on peut déjà suspecter un facteur d’évolution important, car à la forme de la cellule s’apparente une constitution différente, des constituants distincts, une fonction plus spécifique. À un stade d’évolution suffisant, la nature a permis l’adaptation de neurones acceptant l’assimilation de correspondances entre différents phénomènes indépendants, ce que j’appellerai la mémoire non affective. En effet, contrairement aux exemples précités, il n’est en aucun cas ici d’associer une odeur, une sensation à une émotion positive ou négative, mais des objets ayant une certaine fonction à une autre fonction non concrète ou non existante, imaginaire mais réalisable. C’est une scène culte du film « 2001 l’Odyssée de l’espace » accompagnée de la musique de Richard STRAUSS « Also Sprach Zarathoustra ». Un Homo Sapiens comprend qu’il peut se servir d’un fémur comme d’une arme.  Il jette son os en l’air et celui-ci se métamorphose en… fusée. C’est ce cheminement invraisemblable que je vous propose d’appréhender.

 La mémoire non affective est donc une aptitude qui permet d’associer un objet connu à une fonction nouvelle.

Je vais me permettre ici de quitter l’anatomie pour repartir vers la fonction. En effet, si je retrace le parcours de notre Humanité, il est entièrement lié au fonctionnement de notre cerveau et en particulier, pour ce qui concerne le progrès et la technologie, de notre cerveau préfrontal. Je vais donc prendre un peu de temps pour une réflexion plus globale, sociétale, scientifique et philosophique.

Avec l’apparition du cortex, l’Homme rentre dans des considérations plus subtiles comme la mémorisation, le concept, qui n’a pas d’image réelle, l’imagination, et d’autres notions comme le pouvoir, la possession, la religion etc…